Niepewność bywa czasem gorsza niż brak uzbrojonej straży.

Dans les annees suivantes, une moyenne de 66°/o des candidats seulernent reussirent l'epreuve imposee. Le regime d'eleve universitaire etant trop severe, ii fut suppriime par la loi du 14 mars 1855. Par 1'article 2 de la loi du 1-er mai 1857 fut etabli le certificat d'etudes moyennes cornpletes; 1'etudiant qui ne pouvait presienter ce certificat etait oblige de prouver sa capacite devant un jury central. Ges 'stipulatioins rappiellent un peu rorganisatiotn actuelle ainsi que les raisons invoquees pour reformer ce systeme. Cest par la loi du 27 mars 1861, iinstituaint „le graduat en Lettres1", que furent imposes des criteres plus Beveres pour radmilssion a rUniversite. Les epreuves de ce graduat etaient pourtant moins severes que les examens d'eleve universitaire; pendant la periode d'applicatio'n de cette loi, c'est-a-dire environ qui!n:ze ans, 79°/o des candidats reussirent **. Cette moyerme ne parait pas1 deraisoinnable et cepenidant la critique ne tanda pas. Parmi les objections formulees contre le graduat, ii y en avait une qui merite aujourd'hui encore une attention speoiale: on pretendait que ratmoispibere generale des classes guperieurs de renseignement moyen soaaffrait de la perspective des epreuves du graduat; 1'energie des eleves etait trop coincentree sur un examen ,,externe" idomt les normes severes restaient etraingeres a 1'esprit librê d'une formation humanistê desinterassiee. Le graduat fut supprime par la loi du 20 mai 1876. Pendant les quinze annees suivamtes, regnai uine liberte complete en matiere d'a[cces * Cfr. De Oeuleneer, F. Manston Le graduat, Gand 1839, p. 5—«; P. ThomaB La nouvelle loi sur la collation des grades academi¹ues et le program/me, des examens universitaires. Paris 1890, p. 5—21. (Extxait de la „Revue Internationale de rEnseignemenit" du 15 octobre 1890). ** Pour leis chiffres annuels a pairtir de 1891 jusqu'a. 1875 y compr³s: A. De Ceuleneer, P_ Mansion op. cit., p,. 15^—17. 418 a l'Universite. Pourtant, durant cette periode ou tout le momde pouvait se presenter sans restriction, cette liberte etait plutót une caricature. Souvent, des: eleves qui echouaient oonstamment dans 1'ens.eignenient moyen se faosaiemt imscrire au role de l'Universite. De telles situations qui desorganisBient constamment 1'enseignement, ne tarderent pas a suseiter des protestations dains les; milieux academi¹ues. Qu'elles se soaent prolongees si longtemps, s'explique par le fait que pendant ces annees 1'attention de toute la nation etait eaptivee par d'autres reformes scolaires. En juin 1879, les chambres adopterent la loi laicisante sur 1'enseigne- ment primaire; par rætablisseinent d'un enseignement prirnaire officiel tres developpe, le ministere libieral avait rintention de soustraire completement 1'eoole a rinfluence de 1'Eglise. La lutte scolaire alors dechainee empecha toute reflexion approifondie sur ides questions universitaires. Apres la chute du cabinet libera³ en 1884, le parti catholique, revenu au pouvoir, etait trop oiccupe par les problemes de la reoirgainisation de 1'enseignement pri^maire pour s'occuper des con- ditions d'acces a l'Universite. Une fois 1'orage passê, et apres que les milieux univerEitaires eurent attire a plusieurs reprises Fattentioin du gouyernemeint sur le gra,ve pirobleme qui se posait, un gouvernement catho'lique modere * parYint a faire voter des1 lois sur le passiage de renseignement moyen a renBeignement superieur, lois qui, pour une grandê partie du moins, sont toujours en vigueur. Les lois des annees 1890—91 retenaient seulement du passie les mesures qui n'avaient p&s fait 1'objet de critiquesl severes. Quoique les professeurs d'Universite fuissent presquie unaniimes a proisper un examen d'entree a Fenseigne- ment superieur, om ne voulait pas revenir au systeme d'epreuves selectivesi. Finalement, renseiigmement imoyen s'opposant a toute formê de oontróle, on fut bien oblige d'iadoipter le projet coinciliant du pro- fesseur Trasensiter **, qui attiirait 1'attention sur les exigences de ren!sei!gne³ment moyen. Depuis lors, un certificat atteste que l'eleve est capable d"entreprendre des etudes universiitaixes et 1'hoimologaitiion se limite a une questioin juridique. Seuls les futurs ingenieurs doivent se soumettre a un examen d'entree